Le 17 janvier 1894, le Conseil scolaire adopte une motion stipulant que les enfants peuvent recevoir un enseignement entièrement dans leur langue maternelle. Cela entraîne un déséquilibre quant à la taille des classes puisqu'il y a beaucoup plus d'élèves francophones que d'élèves anglophones. En septembre 1911, la moitié des salles de classe de l'école brune et de la salle Jubilee avaient été consacrées à l'enseignement en français. Toutefois, deux tiers des élèves sont francophones; les classes sont donc très grandes. Les religieuses demandent qu'une autre salle de classe soit consacrée à l'enseignement en français afin qu'on puisse accueillir tous les élèves. Le Conseil scolaire discute la question en détail, mais ne peut prendre une décision. Ce sera le statu quo pendant quelques années encore, et au cours de cette période, il est évident que les enfants francophones perdent leur patrimoine. Ils quittent l'école, incapables de parler leur langue maternelle.
Le 11 septembre 1913, John Frawley, qui est maintenant le président du Conseil scolaire, convoque une réunion du conseil afin d'aborder encore une fois la question de la répartition des salles de classe. Après une autre discussion prolongée, le conseil décide que les six salles de classe de l'école brune seront consacrées à l'enseignement en français et que les quatre salles de classe de la salle Jubilee seront consacrées à l'enseignement en anglais.