Au début, la population de Sudbury est très mobile. Mais à mesure que l'économie se diversifie, les gens s'installent dans la région de façon plus permanente. Les Pères Jésuites peuvent maintenant compter sur des laïcs dévoués pour se faire aider dans leur apostolat. C'est alors que se créent nombre d'associations religieuses, charitables, culturelles ou sociales; des associations pour la jeunesse voient le jour à partir des écoles catholiques.
La Ligue du Sacré-coeur et les Enfants de Marie regroupent les plus jeunes. Les « grands » de l'école Centrale sont Cadets du Sacré-coeur ou Cadettes de Marie. Leurs parents sont membres de la Société St-Jean Baptiste, de l'Apostolat de la prière, de la Conférence St-Vincent de Paul, de l'Union St-Joseph, de la Fédération des Femmes canadiennes-françaises, des Comités de parents, des Dames de Sainte-Anne. Les jeunes gens font partie du Club Saint-Louis, du Cercle Lallement ou de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne.
Les salles paroissiales sont le site d'activités incessantes: parties de quilles, cercle d'études littéraires, concerts, théâtre amateur, dances, distribution de secours aux pauvres, bazaars, parties de cartes, remises de prix et de diplômes, causeries, conférences, réunions et assemblées de toutes sortes, etc. Toutes ces activités se font au bénifice des oeuvres paroissiales.
D'autres associations dont le champs d'activité dépasse le cadre paroissial viennent d'une idée lancée lors d'une rencontre à la paroisse: ainsi la Société Historique du Nouvel-Ontario dont viendra plus tard le Centre franco-ontarien de folklore,
Lorsque le mouvement coopératif se développe, le curé d'alors invite Alphonse Desjardins, fondateur des caisses populaires à ouvrir une caisse à Sudbury. La salle paroissiale servira à des cercles d'étude du mouvement coopératif.
Information compilée à partir de 75e anniversaire du diocèse du Sault Ste-Marie 1904-1979.