En 1902, les méthodistes et les presbytériens commencent à discuter de la possibilité d'une religion unie au niveau national. En 1908, on présente les grandes lignes de l'unification aux deux groupes, mais les presbytériens les rejettent.
Le mouvement d'unification est interrompu pendant de nombreuses années jusqu'en 1921, quand on discute à nouveau de la question. Les deux côtés entreprennent des efforts pour créer une union aussi rapidement que possible, mais ce n'est qu'en 1925 que L'Église Unie du Canada est finalement établie, bien qu'il y ait une forte opposition de la part de certains presbytériens et méthodistes.
Les presbytériens qui s'opposent à l'union décident de créer leur propre congrégation, connue sous le nom de L'Église presbytérienne au Canada, et ils continuent de suivre leurs anciennes traditions.
L'union des Églises presbytérienne et méthodiste se heurte à certaines difficultés à Sudbury. Bien que les paroisses méthodistes et presbytériennes de Sudbury s'appuient déjà beaucoup mutuellement, la perspective d'une Église unie n'est pas entièrement accueillie d'un côté comme de l'autre.
On propose l'unification à la congrégation méthodiste dès 1910, et à la congrégation presbytérienne en 1911. Les deux groupes sont quelque peu favorables à l'idée, et en 1915, les presbytériennes et les presbytériens votent relativement à la possibilité d'une union avec les méthodistes. La motion est acceptée par une minorité de voix.
Les méthodistes sont plus enthousiastes envers l'union proposée, ce qui est confirmé par leur bonne volonté à s'unir avec les presbytériens quand leur église brûle, en 1923.