Au début, on n'offre pas d'éducation formelle à Capreol, puisique l'école la plus proche se situe à des milles du village. Étant donné que la majorité des hommes sont trappeurs, prospecteurs, bûcherons ou cheminots, ils n'ont pas les moyens d'envoyer leurs enfants à un autre village afin de se faire instruire.
En 1926, M. J. B. McDougall, inspecteur en chef adjoint ay ministére de l'Éducation de l'Ontario, suggère qu'on aménage une salle de classe pour les enfants dans un wagon. La Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) fait le don d'un wagon de bois nouvellement peint au ministère de l'Éducation précisément à cette fin, et on fonde alors la premiere école locale.
Au fil des ans, le CN donne d'autres wagons pour des fins pédagogiques. Ces « wagons-écoles » parcourent le Nord de l'Ontario jusqu'à la frontière manitobaine. Chaque wagon parcourt 160 milles, s'arrêtant pendant une semaine aux endroits désignés tous les dix ou 20 milles. Les enfants fréquentant l'école pendant une semaine et apprennent suffisamment de leçons pour les tenir occupés jusqu'à ce que le wagon revienne, au bout de cinq ou six semaines. Les élèves de l'élémentaire au secondaire sont instruits dans les wagons.
Les enseignantes habitent dans une section à part, et le reste du wagon sert de classe. Le wagon est attelé à un train ordinare qui voyage en direction nord sur la ligne du CN.
Beaucoup des pionniers qui se sont installés le long du chemin de fer sont des immigrants qui ne parlent pas l'anglais. Le wagon-école leur donne l'occasion d'apprendre la langue.
Le programme des écoles-wagons est abandonné en 1967. À son apogée, le programme comptait 7 wagons, et on y enseignait à plus de 226 élèves du Nord de l'Ontario.
Material compiled from Capreol: The First 75 Years, 1918-1993.