Il y a de ça 11 000 ans, des gens des Premières nations étaient les premiers habitants de la région qui deviendra la Ville de Walden. Les ancêtres des Ojibways actuels arrivent dans la région vers l'an 1 000 apr. J.-C.
Les terres traditionnelles de la bande ojibway du lac Whitefish s'étendent de la vallée de la rivière Vermillion jusqu'aux rivières Wanapitei et Sturgeon, à l'ouest, et du lac Penache jusqu'au bassin hydrographique, au sud.
À l'arrivée des explorateurs français dans la région, au milieu du XVIIe siècle, la vie des membres des Premières nations change énormément. Les premiers Européens, les missionnaires jésuites, documentent la présence des Ojibways dans la région dès le milieu du XVIIe siècle.
En 1824, on crée le poste de traite du lac Whitefish de la Compagnie de la Baie d'Hudson sur les terres qui, plus tard, deviendront la réserve. C'est un poste auxiliaire du poste de traite LaCloche, et à son tour, le poste de traite du lac Whitefish supervise un poste de traite de courte durée à Wahnapitae et un autre situé immédiatement au nord de la rivière Vermillion, à Larchwood.
Les terres de la réserve sont établies par le traité Huron-Robinson de 1850. Le chef Shawenakeshick signe le traité au nom de la bande. Le poste de traite demeure dans la réserve et la Compagnie réclame une section des terres pour y couper du bois de chauffage pour le poste.
En 1883, le chemin de fer traverse ce qui deviendra Walden. En 1887, on déménage le poste de traite de la Baie d'Hudson de la réserve afin de le relocaliser dans une section immédiatement au sud de la voie ferrée. Devant affronter la concurrence de Sudbury, ville en croissance, le poste ferme ses portes en 1896.