Un nouveau destin

Les représentants du chemin de fer entament un projet important en 1913 lorsqu'ils commencent à redresser la voie ferrée. Ce projet est avantageux pour les gens du canton de Dowling puisque les sentiers abandonnés de la communauté en croissance sont transformés en chemins. On améliore ce chemin afin de permettre aux gens de s'y promener avec des chevaux et des bogheis. Les gens travaillent pour prolonger le chemin vers Chelmsford. Le détournement du chemin de fer permet aussi de construire un chemin reliant Larchwood et Levack.

Il faut noter que le canton de Dowling est connu sous de nombreux noms dont les Flats, Larchwood et Rhéaume Flats. Au bout du compte, il sera simplement connu sous le nom de Dowling.

Au début de la Première Guerre mondiale, en 1914, la vie continue sans interruption dans le canton de Dowling. On exploite la Mond Nickel Company à Levack et des fermiers connaissent une période prospère. À l'époque, les hommes ayant une ferme plus petite travaillent souvent pour le chemin de fer ou pour des sociétés forestières durant l'hiver et exploitent leur ferme pendant l'été. Souvent, ces hommes ne sont pas propriétaires de la ferme; il s'agit donc du meilleur moyen d'économiser assez d'argent pour acheter une terre.

En 1915, le canton de Dowling était devenu une communauté solide dotée d'un magasin général (exploité par W. O. Wilson), d'un hôtel, d'une scierie, d'églises et d'une école. Le point central à cette époque est la gare ferroviaire de Larchwood (construite après le redressement de la voie ferrée). Le bureau de poste se trouve près de la gare (dans le magasin Wilson's Store), et un poste de télégraphe en fait partie. Les personnes ayant besoin de services médicaux y envoient des télégrammes aux médecins et aux vétérinaires. Puisque la salle d'attente de la gare est la plus grande salle de la communauté, on s'en sert parfois comme salle de rencontre.

En 1915, les perspectives ne sont guère réjouissantes, car l'industrie du bois de sciage est en voie de s'éteindre dans la région et les travailleurs sont sans emploi. Ces hommes sollicitent du travail auprès des gens de la région et travaillent souvent pendant des journées entières afin de défricher des terres, en échange d'un simple repas chaud et d'un endroit où dormir. Certains de ces hommes prêts à tout décident de s'enrôler dans l'armée, uniquement afin de bénéficier de trois repas par jour et d'un lit confortable. Malgré les difficultés de certains, d'autres plus chanceux continuent de vivre comme avant, organisant des soirées, des danses et d'autres activités sociales. Souvent, durant ces activités sociales, on lit des livres en soirée, on joue aux cartes, on fabrique des poupées en chiffon ou on rêve de s'acheter des articles présentés dans les catalogues d'Eatons et de Simpsons. La fin de semaine, les voisins se rendent visite. Tandis que les enfants jouent, les adultes discutent des nouvelles locales et s'échangent des renseignements obtenus grâce à des lettres et aux discussions avec d'autres gens. À la fin de la guerre, les conditions commencent à s'améliorer dans le canton de Dowling. Les fermiers et les bûcherons peuvent enfin vendre leurs biens et on crée de nouvelles exploitations familiales.

Au début des années 1920, le canton de Dowling doit faire face à la disparition de son industrie agricole, car la fumée des fonderies de Sudbury décime la terre agricole riche et fertile. Bien qu'on pratique toujours l'agriculture dans la région, il ne s'agit plus d'une activité prospère.

 

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