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Les débuts
On choisit Capreol comme nouveau noeud ferroviaire parce que c'est pratique. Il faut un poste divisionnaire tous les 125 milles le long de la ligne transcontinentale «Canadian Northern », et Capreol s'avère le choix le plus logique. À part les mouches noires et les hivers rudes, Capreol n'a pas grand chose à offrir aux nouveaux pionniers; cependant, une communauté unie prend lentement forme autour de la voie ferrée. En 1915, on avait ouvert la gare. Comme la plupart des points divisionnaires, la gare de triage de Capreol comprend des ateliers de réparation, une goulotte à charbon, un château d'eau et suffisamment de rails pour manoeuvrer les wagons, ainsi qu'une rotonde pouvant accommoder huit fosses de travail.
Au début, on construit un pavillon-dortoir derrière la rotonde pour héberger les travailleurs. Bon nombre de familles vivent dans des wagons couverts (c'est mieux que des tentes) souvent déplacés d'un endroit à l'autre dans la cour. Ce sont des logements temporaires en attendant la construction de maisons.
Bientôt, des entreprises ouvrent leurs portes, notamment un magasin général, une pharmacie, un bureau de poste et une banque. La route principale n'est qu'un sentier débutant à la gare et s'étendant vers l'est, dans la direction où coule la rivière. À l'hiver, un énorme rouleau compresseur, tiré par l'attelage de la ville, aplanit les chemins. Cela facilite les déplacements car les chevaux et les piétons n'ont plus à marcher dans la neige profonde laissée par les tempêtes fréquentes.
En 1918, Capreol compte 500 habitants et est officiellement constitué en village.
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